Marc Capelle, Baudour – Début de saison 2011 tonitruant

‘Comme d’habitude’ serions-nous tenté d’ajouter. En effet, voila plus de 10ans que le baudourois écume les ententes où il n’a pas encore été mis dehors. Véritable révélation vitessière au début des années 2000, le palmarès de Marc s’est depuis lors étoffé de titres plus prestigieux les uns que les autres. Jugez plutôt :

1er As Pigeon national vitesse 2002
1er As pigeon national vitesse 2008
2e champion national vitesse 2008
2e As pigeon national vitesse 2005
2e As pigeon national vitesse 2007
2e As pigeon national vitesse 2008
2e champion national vitesse zone b 2008
3e As pigeon national vitesse 2006
3e pigeon belge Olympiade Dortmund 2006 (Cat vitesse)

Sans parler des championnats provinciaux et de ceux des journaux spécialisés (LCB, BDS, etc).

Autant le dire clairement : qui peut se targuer de posséder un tel palmarès dans cette catégorie ? Personne. Ce qui fait probablement de notre homme le meilleur vitessier du pays. Se payer le luxe d’avoir un as pigeon national dans ses installations tous les trois ans environ : voila qui n’est pas donné à tout le monde ! Cependant, Marc ne réalisera certainement pas la passe de quatre puisque, depuis lors, ses ambitions ont  quelque peu évolué.
En effet, depuis l’année dernière, Marc s’est tout naturellement orienté vers les concours de petit demi-fond, désireux de se frotter à la crème de la région et ce dans une des ententes les plus compétitives du pays : l’entente de la Dendre dans laquelle jouent de nombreuses pointures (ex champions nationaux, vainqueurs nationaux, etc).
Et autant vous dire qu’il n’y fait pas que de la figuration. Ils étaient surement nombreux à se demander si Marc était capable de prester à l’échelon supérieur. Bien mal leur en a pris, car à Baudour, c’est en quelque sorte ‘marche ou crève’ pour les occupants des installations. Dès les premières semaines, ils doivent tout simplement jouer les premiers rôles face à des colonies engageant parfois jusqu’à 10 fois plus de pigeons que lui. Une reconversion plutôt réussie jusqu’à présent…
Et la tendance semble plutôt se confirmer avec, en 2010 (déjà), :

10/4 St Quentin
546VX : 1, 2, 11, 151 & 4/6
658Y : 1,15, 36, 50 & 4/5
17 /4 Noyon
567VX : 10, 12, 17, 33, 38 & 5/6
692Y : 4,14, 15, 22, 55 & 5/5
24/4 Pont
660VX : 2, 3, 4, 6, 7, 29 & 6/6
631Y : 3, 5,11,18, 58 & 5/5
01/05 Pont
544VX : 1, 6, 7, 13, 20, 21 & 6/6
07/05  Orléans
1059VX : 1, 17, 18, 117, 119, 135  & 6/6
561Y :  14, 15, 25, 170 & 4/5
14/05  Toury
1630VX :  2, 163  & 2/3
1175Y :   5, 38 & 2/3
21/05 Orléans
489VX : 1, 3, 5, 34 & 4/4
21/05 Collégien
756VX : 1, 2, 9, 12 & 4/4
648Y : 1, 3, 46 & 3/3

Soit 7x le 1er, 4x le 2e, 4x le 3e , 54x par 10 et 60 prix de 67 engagés ( !!!!) dans des contingents relativement importants et ce alors que les concours pour jeunes, qu’il affectionne tout autant, ne vont que seulement commencer.
Des chiffres qui frisent l’excellence, comme vous pouvez le constater et qui ne peuvent que durer puisque les ‘poids morts’ ont déjà été raccourcis d’une tête. Sa réussite, Marc la doit probablement à sa sélection poussée à outrance. Un maximum de 12 veufs pour commencer la saison, jamais plus. Il ne souhaite participer aux concours qu’avec des pigeons capables de voler le premier prix. A ce titre, il est paré puisqu’il peut compter sur l’aide appréciable du ‘339/99’, véritable géniteur de la colonie, acquis à l’époque à la station d’élevage Simons et que l’on retrouve à la base de tous les succès engrangés jusqu’ici. ‘Born to win’, c’est aussi simple que ça.

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de l’évolution de la saison de notre ami.

Bonne merde pour la suite.